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Richard Spencer
Richard Spencer | ||
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Nom | Richard Bertrand Spencer | |
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Date de naissance | 11 mai 1979 | |
Activité | Militant politique, auteur, animateur | |
Origine | Américain |
Richard Spencer, né le 11 mai 1978, est un militant néonazi et suprémaciste blanc américain. Il est un précurseur du mouvement alt-right et est à l'origine de son nom, qu'il invente en 2008.
Biographie[modifier]
Richard Spencer est issu d'une famille de millionnaires.[1] Il est diplômé de l'université de Virginie et a un diplôme de maîtrise de l'université de Chicago.[2]
En 2008, Richard Spencer lance le site AltRight.com, qui donne par la suite son nom au mouvement alt-right.
En 2011, Spencer devient le président du think tank suprémaciste blanc National Policy Institute.[3]
Lors de l'élection présidentielle de 2016, il apporte un soutien actif à Donald Trump. En novembre 2016, après l'élection de Trump, Spencer tient une conférence controversée à Washington dans laquelle il utilise des expressions issues du vocabulaire nazi et assène notamment : « Hail Trump! Hail our people! Hail victory! ». Son public y répond par des saluts nazis.[4] Donald Trump le désavoue.peu après.[5] Spencer explique plus tard que les saluts nazis de son public n'étaient qu'« une manifestation d’amusement et d’exubérance ».[6]
En 2017, Richard Spencer fait une tournée dans plusieurs universités américaines. Plusieurs de ses apparitions font l'objet de protestations d'étudiants voire d'annulations.[3] En janvier 2017, il est agressé lors de l'investiture de Donald Trump à la présidence américaine. Les images de cette agression sont largement diffusées sur les réseaux sociaux deviennent rapidement un mème.[7] En août 2017, Richard Spencer participe à la manifestation « Unite the Right » à Charlottesville et y mène le cortège. La manifestation se finit par l'assassinat d'une contre-manifestante antiraciste.[8] Cette manifestation à l'issue tragique l'handicape pour la suite de sa carrière de militant politique : il est exclu de plusieurs réseaux sociaux et se met à avoir des problèmes pour trouver des financements.[3]
Vie privée[modifier]
En octobre 2018, lors de son divorce avec Richard Spencer, Nina Kouprianova l'accuse de l'avoir abusée physiquement et émotionnellement.[9]
Idées[modifier]
Richard Spencer a plusieurs fois exprimé un plus grand intérêt dans le domaine métapolitique que dans le domaine politique.[10]
Sur la blanchité[modifier]
Richard Spencer définit la blanchité comme « être un créateur, un explorateur, un conquérant ». Il pense que les Blancs sont marginalisés[4] et cernés par l'immigration et le métissage.[1] Il considère que les États-Unis sont la création, l'héritage et la propriété des Blancs.[4] Il pense que les Blancs devraient s'organiser comme un groupe partageant des intérêts communs et est pour la formation d'un ethno-état blanc ainsi qu'un nettoyage ethnique « pacifique ». Spencer a souvent été décrit comme une personne instrumentale dans la normalisation des idées nationalistes blanches.[2]
Sur les Juifs et Israël[modifier]
Richard Spencer voit chez les nationalistes israéliens de potentiels alliés pour l'extrême-droite en Amérique et en Europe.[6] Il se définit comme un « sioniste blanc ». Se défendant d'être antisémite, il estime pourtant que les Juifs sont surreprésentés dans « l'establishment » et ont plus de pouvoir politique que la moyenne.[11]
En novembre 2019, Milo Yiannopoulos, désormais ennemi de Richard Spencer, fait fuiter un document audio dans lequel Spencer, peu après les incidents lors de la manifestation « Unite the Right », qualifie les Juifs de « youpins » (kikes) qui doivent être « dirigés par des personnes comme moi ».[12]
Sur Donald Trump[modifier]
Spencer a été un soutien de Donald Trump lors de l'élection présidentielle de 2016. Bien que ne le considérant pas comme appartenant à l'alt-right, il estime alors qu'il y aurait une connexion « psychique » entre l'alt-right et Trump, connexion qui n'existe selon lui pas avec les autres républicains.[4] Il pense aussi que le soutien de l'alt-right envers Trump serait plus une question de forme et de style que de soutien envers ses politiques.[10]
En 2017, après des frappes américaines sur une base aérienne syrienne, Richard Spencer se montre plus critique du président américain et va jusqu'à mener une manifestation à Washington.
En janvier 2020, après l'exécution du général Qassem Soleimani par l'armée américaine, Richard Spencer enlève son soutien à Donald Trump et dit regretter avoir voté pour lui en 2016, estimant que Trump aurait alors mené les États-Unis à la limite d'une guerre avec l'Iran.[13]
Rapports avec l'alt-right[modifier]
Relations avec Milo Yiannopoulos[modifier]
Relations avec Nick Fuentes[modifier]
Relations avec Mike Cernovich[modifier]
Relations avec Jared Taylor[modifier]
La dissidence et Richard Spencer[modifier]
Daniel Conversano et Richard Spencer[modifier]
En avril 2020, Daniel Conversano estime que Richard Spencer est "sur une pente très glissante", s'éloignant des idées de Jared Taylor et se rapprochant d'une "ligne néo-réconciliatrice" plus proche des positions d'Alain Soral.[14]
Références[modifier]
- ↑ 1,0 et 1,1 Complément d'enquête, 5 octobre 2017 : https://www.dailymotion.com/video/x63cbva
- ↑ 2,0 et 2,1 http://archive.ph/eOc2q
- ↑ 3,0 3,1 et 3,2 http://archive.is/i20Az
- ↑ 4,0 4,1 4,2 et 4,3 http://archive.is/O3S1S
- ↑ http://archive.is/CL0m8
- ↑ 6,0 et 6,1 http://archive.is/5YwGy
- ↑ https://web.archive.org/web/20200306023700/https://www.cairn.info/revue-parlements-2018-2-page-114.htm#
- ↑ http://archive.is/Wvha1
- ↑ http://archive.is/pDxJD
- ↑ 10,0 et 10,1 http://archive.ph/OAQpB
- ↑ http://archive.is/Fnt7W
- ↑ http://archive.is/TYGKb
- ↑ http://archive.ph/6QASF
- ↑ "ENSEMBLE, JOUR 19 - COVID-19, on exagère ? @lachainedevv, KB, Mme Conversano + FAQ Love & Hate 💔" : https://youtu.be/lHyX5WKnlJ0?t=12841