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Jean-Edern Hallier

De Wiki Dissidence

Jean-Edern Hallier, né le 1er mars 1936 à Saint-Germain-en-Laye et mort le 12 janvier 1997 à Deauville, est un écrivain, polémiste, pamphlétaire, journaliste, critique littéraire et animateur de télévision français. Il est le créateur et directeur de publication du journal L'Idiot international.

Hebdomadaire L'Idiot international[modifier]

Jean-Edern Hallier crée et dirige la publication du journal hebdomadaire L'Idiot international. Durant la deuxième époque du journal, entre 1989 et 1994, y collaborent des personnalités qui seront parmi les premiers dissidents, telles Alain Soral et Marc-Édouard Nabe, ainsi que des proches comme Frédéric Taddeï. Au sein de la rédaction, des journalistes venus de Libération côtoient des figures de l'extrême droite comme Alain de Benoist.

Criblé de dettes et après de nombreuses condamnations judiciaires ("diffamation et injures publiques", "injures", "diffamation et atteinte à la vie privée", "propos injurieux et atteinte à la vie privée", "provocation à la haine raciale", etc.), L'Idiot international cesse définitivement de paraître en février 1994.

Appel Vers un front national[modifier]

En mai 1993, l'appel polémique Vers un front national est publié en première page de L'Idiot internartional. Dans Le canard enchaîné, l'écrivain marqué à gauche Didier Daeninckx fustige ce qu'il perçoit comme une "connivence entre rouges et bruns" et un "laboratoire national-communiste". Cet appel, prenant acte de la « destruction précipitée de la vieille gauche », propose « une politique autoritaire de redressement du pays » rassemblant « les gens de l’esprit contre les gens des choses, la civilisation contre la marchandise — et la grandeur des nations contre la balkanisation du monde […] sous les ordres de Wall Street, du sionisme international, de la Bourse de Francfort et des nains de Tokyo » et appelle, pour « forger une nouvelle alliance », à la constitution d'un « front » regroupant « Pasqua, Chevènement, les communistes et les ultra-nationalistes », un nouveau front pour « un violent sursaut de nationalisme, industriel et culturel ». Alain Soral prétend avoir participé à la rédaction de cet appel.[1]

Références[modifier]